Abstract
The promotion of national democratic or “Western” civil-military institutions is certainly not a new area of concern for the scholarly and policy communities. Often regarded as an essential element of the broader transition to democracy, reconstructing the State's armed forces in a manner consistent with democratic norms and principles has become a particularly important focus of the international community since the end of the Cold War. Initially, considerable attention and resources were dedicated to countries in the post-Communist region. More recently, scholars, policymakers and non-governmental organizations have turned toward North Africa and the Middle East as countries in these regions grapple with profound political, social and economic upheavals associated with the Arab Awakening. Most emphatic, however, are the efforts to construct democratic security forces in post 9/11 Afghanistan which have dominated much of the international community's agenda and clearly received the lion's share of commitments in terms of time, energy, and resources. And while time and unanticipated events might auger well for the future democratization of this country's armed forces, currently many remain pessimistic about future prospects. Why, after such heroic multilateral efforts, has progress remained so illusive ? The goal of this analysis is to identify what the author sees as one of the most formidable obstacles (or firewalls) to the development of democratic civil-military relations - the lingering and remarkably “sticky” influence of traditional authority patterns in Afghanistan
Résumé
L'intérêt porté à la promotion d'institutions nationales démocratiques, à l'occidentale, en matière de contrôle civil des armées n'est guère nouveau dans les milieux politiques et universitaires. Souvent considéré comme un ingrédient essentiel d'un processus plus large de transition démocratique, la reconstruction de l'État et de ses forces armées selon des modalités compatibles avec les normes et principes démocratiques a fait l'objet d'une attention particulière au sein de la communauté internationale depuis la fin de la Guerre froide. Des efforts en ce sens, et des ressources considérables, ont initialement été consacrés aux pays de l'ex-bloc communiste. Plus récemment, la recherche, les décideurs politiques et des organisations non-gouvernementales se sont penchés sur les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, aux prises avec les convulsions politiques, économiques et sociales associées aux “printemps arabes”. Toutefois, l'effort de construction de forces de sécurité démocratiques en Afghanistan après le 11 septembre 2001 est celui qui a le plus fortement dominé l'ordre du jour de la communauté internationale depuis lors, et a manifestement reçu la part du lion, en termes de temps, d'énergie et de moyens, de l'action qui est la sienne. Et même si l'on peut toujours espérer que sur le long terme des développements inattendus iront dans le sens souhaité, la plupart des observateurs restent aujourd'hui pessimistes quant aux chances d'une démocratisation des forces de sécurité afghanes. Pourquoi, après tant d'efforts multilatéraux héroïques, le progrès à cet égard se fait-il attendre ? Le but du présent article est de préciser les contours de ce que son auteur conçoit comme l'un des obstacles les plus redoutables - véritable pare-feu - à la mise en place d'institutions civilo-militaires démocratiques : la persistance et la “viscosité” de l'influence qu'exercent les diverses formes d'autorité traditionnelle dans le pays.
Keywords : Afghan National Army (ANA) ; Afghan National Security Forces (ANSF) ; Afghanistan - Defense Policy ; ISAF ; Tribal Authority ; corruption ; civil-military relations.
Mots-clés : Armée nationale afghane (ANA) ; Forces de sécurité nationale afghane (ANSF) ; Afghanistan - politique de défense ; FIAS ; Autorité tribale ; corruption ; relations civilo-militaires.
Citation
Porter, Jack J., “Civil-Military Relations in Post-ISAF Afghanistan : The Ongoing Tension between Nation and Village in the New Afghan National Army”, Res Militaris, an online social science journal, ERGOMAS issue n°3, “After Afghanistan”, October 2016.