Abstract
Group tests of general cognitive ability, which were first developed a century ago for military personnel selection purposes, rank among the most important practical contributions made to and by the entire discipline of psychology. Owing to their success, perhaps, these types of tests have evolved surprisingly little throughout the years. More recent developments in the field of cognitive psychology, however, offer improved theoretical and methodological approaches for understanding and measuring human cognition, with implications for personnel selection testing. The present article discusses working memory capacity (WMC), a powerful construct from cognitive psychology that is demonstrated to predict a multitude of important phenomena and outcomes, many of which are ostensibly relevant to military occupational performance ; these include : reading comprehension, multitasking ability, susceptibility to mind wandering, tactical decision making, attentional control ability, and the ability to follow directions. Most importantly, WMC strongly predicts fluid intelligence, the ability to reason and to solve novel problems - something that is not strongly captured by many contemporary general cognitive ability tests. The author further discusses a number of advantages that computerized tests of WMC may confer, when used as personnel selection measures, over the conventional general cognitive ability test forms that continue to dominate both military and civilian personnel selection. Finally, he discusses the Canadian Armed Forces' (CAF) initiative to introduce modern theory-based measures of WMC into its personnel selection process.
Résumé
Les tests collectifs visant à évaluer les capacités cognitives générales, mis au point à des fins de sélection du personnel militaire il y a près d'un siècle, se classent parmi les plus importantes contributions concrètes de la psychologie (et du champ militaire à la discipline). Curieusement, peut-être en raison de leur succès, ces types de tests ont peu évolué au fil des décennies. Toutefois, de récents progrès dans le domaine de la psychologie cognitive ont donné lieu à des approches théoriques et méthodologiques permettant de mieux comprendre la cognition humaine et de mieux mesurer les capacités cognitives, non sans incidence sur les tests de sélection du personnel. Le présent article porte sur la capacité de mémoire de travail, construit analytique puissant de la psychologie cognitive, capable de prédire une multitude de phénomènes et de résultats importants, dont nombre à n'en pas douter touchent à la manière de servir des militaires professionnels. Parmi ces phénomènes figurent la compréhension à la lecture, la capacité de mener plusieurs tâches de front, la propension à la distraction, la prise de décisions stratégiques, la capacité de contrôle de l'attention et la capacité de suivre des directives. Chose plus importante encore, la capacité de mémoire de travail est un prédicteur fort de l'intelligence fluide : la capacité de raisonner et de résoudre des problèmes nouveaux, que bon nombre de tests actuels de capacités cognitives générales évaluent mal. L'auteur traite aussi de divers avantages que les tests informatisés de capacité de mémoire de travail peuvent offrir en matière de sélection du personnel, par opposition aux formulaires classiques de test de capacités cognitives générales, qui continuent d'occuper une place prépondérante dans la sélection du personnel militaire aussi bien que civil. Enfin, l'article examine l'initiative des Forces armées canadiennes (FAC) visant à intégrer au processus de sélection du personnel des mesures de la capacité de mémoire de travail fondées sur les théories neuves précitées.
Keywords : Military personnel selection ; working memory ; working memory capacity ; general cognitive ability.
Mots-clés : Sélection du personnel militaire; mémoire de travail; capacité de mémoire de travail; capacités cognitives générales.
Citation
Kemp, Colin, “Assessing Working Memory Capacity for 21st Century Military Personnel Selection”, Res Militaris, an on-line social science journal, vol.7, n 1, Winter-Spring/ Hiver-Printemps 2017.