Abstract
This article investigates factors related to the reporting of unethical behaviour, focusing particularly on leaders and especially on trust in leaders as whistle-blowing research to date has neglected the sociological literature of trust. Interview data from four civilian and military sites reveal that participants prefer to report unethical conduct to a trusted leader, although increased severity of such misconduct may moderate this preference and prevent reporting. However, at military interview sites, some participants expressed a willingness to report unethical conduct regardless of such trust. Analyses identify a peer-oriented culture and self-preservation as stated reasons why unethical conduct may go unreported, with potential underlying mechanisms of in-group preference, moderated by perceived severity of consequences, and the severity of observed misconduct. Finally, facets of the leader-follower relationship that could increase trust are explored. These findings may assist leaders in addressing barriers to reporting, ultimately contributing to the identification and correction of unethical behaviour.
Résumé
Le présent article examine les facteurs qui président aux dénonciations de comportements contraires à l'éthique. La recherche sur ce point ayant jusqu'ici négligé la littérature sociologique sur la confiance, il met tout spécialement l'accent sur les chefs et plus encore sur la confiance dont ils bénéficient ou non. Des entretiens conduits sur quatre sites civils et militaires révèlent que les répondants préfèrent rapporter des comportements éthiquement déviants à des supérieurs auxquels ils font confiance, ceci bien que plus augmente la gravité des faits déviants observés, plus cette préférence peut se tempérer au point d'inhiber leur dénonciation. Certains des répondants lors des entretiens administrés sur des sites militaires ont toutefois indiqué qu'ils seraient prêts à dénoncer de tels actes même en l'absence de confiance dans leurs chefs. Les analyses montrent qu'une culture faisant la part belle aux relations entre pairs et le souci de se préserver soi-même figurent parmi les raisons mentionnées pour ne pas rapporter des comportements contraires à l'éthique. De possibles mécanismes sous-jacents liés à une préférence accordée au groupe d'appartenance peuvent en rendre compte, mais leur influence est alors atténuée par la gravité perçue des conséquences et celle des actes déviants observés. Enfin, l'article explore les aspects des relations entre supérieur et subordonnés de nature à renforcer la confiance. Ces résultats peuvent servir aux cadres s'interrogeant sur la meilleure manière de ne pas bloquer les lancements d'alertes, et au bout du compte à mieux identifier et corriger les manquements à l'éthique.
Keywords : Unethical conduct ; whistle-blowing ; trust ; leadership ; semi-structured interviews.
Mots-clés : Comportements contraires à l'éthique ; lanceurs d'alerte ; confiance ; exercice de l'autorité ; entretiens semi-directifs.
Citation
Norton, Michael A., “Whistle-Blowing Research Highlights Strategies to Build Trust”, Res Militaris, an online social science journal, vol.9, n°2, Summer-Autumn/ Été-Automne 2019.